Les élans fréquentent volontiers les tourbières. En une seule matinée, j’ai pu observer jusqu’à 10 individus (femelles suitées, mâles). L’inconvénient des tourbière, est que celles-ci sont très vastes, et les élans que j’ai pu observer empruntaient toujours des sentiers différents. Il est aussi vain de tenter une approche dans un milieu aussi ouvert, et aussi bruyant lorsque l’on se déplace. Les photos suivantes auront malheureusement été prises qu’à une grande distance….. Mais quel plaisir d’observer ces grands animaux tout en étant enivré par le parfum des dernières lakka (mures arctiques).

En Laponie, les forets, sont vastes, très vastes…. Si elles paraissent vides au premier abord, on peut trouver des indices du passage de mammifères (élans, rennes, lièvres). Après avoir trouvé des fumées d’élans, je me décide à aller affuter dans cette foret.

Lever à 4h30, puis affut contre un arbre, assis sur la mousse alors que la température n’est que de quelques degrés. Le silence règne. Alors que le froid me ronge, un craquement de branche se fait entendre……. Aucun animal n’est visible. Il m’est impossible de me déplacer sans me faire repérer dans cette foret silencieuse, il faut attendre……. Je me sens observé, je tourne la tête, et la, en face de moi, mon premier élan m’observe. Plus haut qu’un cheval, il me fixe, puis cette femelle part se perdre dans la taïga avec son petit.